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Alfa Roméo 33TT12 SRC

Réalisation : Christian Hillairaud - publié le 15/05/2013

 

 

  

 

Dernière nouveauté de la toute récente marque espagnole, SRC, l’Alfa Roméo 33TT 12 est la descendante d’une longue lignée. Prototype biplace de 3l et d’un peu plus de 500cv, la TT (pour châssis tubulaire) connait son heure de gloire en 1975. Cette année-là, elle remporte le titre mondial en s’adjugeant 7 des 8 épreuves comptant pour le championnat. Cette domination s’explique en partie par la faible opposition rencontrée. Après le retrait de Matra (Champion 1974) et Ferrari, les Alfa Roméo 33 TT12 du Willy Kaushen Racing Team (WKRT), mandaté par Autodelta, le service course d’Alfa Roméo, n’avaient face à elles que des vieillissantes Porsche 908/3 et les nouvelles Alpine Renault Turbo encore très fragiles.

 

Label rouge

La 33TT12 présentée par SRC est la voiture ayant remporté les 6 heures de Watkins Glen, dernière course de la saison, avec l’équipage Derek Bell / Henri Pescarolo. L’équipage anglo-français a remporté 3 des 7 victoires Alfa Roméo en 1975. Trois autres courses furent remportées par Arturo Merzario et Jacques Laffite, la dernière étant à créditée à Merzario / Jochen Mass. L’échelle semble respectée puisque la largeur et l’empattement correspondent au 32ème. Il n’y a que la longueur qui est un peu trop … longue. Rien de choquant à l’œil. De même, en comparant avec des photos d’époque, la 33 SRC me parait bien proportionnée et sans erreur de reproduction à l’exception des bulles de phares qui descendent, à mon avis, un peu trop bas.

De plus, il y en a une, sur mon exemplaire, qui ne joint pas à la carrosserie. A bien y regarder, finalement, je dirais que l’arrière mériterait d’être encore un peu plus large par rapport à l’avant. La décoration est sans reproche. La peinture est sans défaut. De même, la tampographie est bien nette, sans bavure, et tout les «stickers» sont présents et bien disposés.

 

Les ouïes de débourrage au-dessus des roues avant sont finement percées de même que les trous qui laissent passer les orifices de remplissage des réservoirs. A l’avant, nous avons droit au logo Alfa en photo découpe.

L’habitacle est fort bien traité. Le tableau de bord, le volant et le pilote (Derek Bell), avec son harnais en pièce rapportée, sont très «chouettes». Face au pilote, un spectaculaire et très fragile rétroviseur planté au sommet d’un mat qui n’en fini plus de monter vers le ciel ! Heureusement, il est fourni à part et facilement amovible. Je vous déconseille vivement de le laisser pour rouler. Deux autres rétroviseurs sont fixés de chaque côté de la voiture. A ce sujet, après avoir consulté un paquet de photos, je n’en ai trouvé aucune où une Alfa TT12 avait un rétro à gauche!

A l’arrière, sous le capot, nous avons droit à une reproduction de la mécanique. Echappements, boite de vitesse mais aussi, arbres de transmission et disques de frein accolés à la boite de vitesse. L’ensemble est plutôt agréable à regarder et mérite, à mes yeux, largement sa place dans nos vitrines.

 

Pas de fioriture

La partie technique est bien agencée et simple. Le guide est à ressort, les fils sont bien guidés vers le moteur, un Mabuchi «S», installé en position transversale arrière.

 

Le pignon est en laiton et la couronne en plastique tout comme les paliers et les quatre jantes. Les pneus sont bien ronds et pourront convenir, d’apparence,  pour des scratches de F1 des années 70. Le châssis est maintenu par 4 vis à la carrosserie. Un aimant, vite enlevé, est placé devant le moteur. Tout cela est classique, simple et a déjà fait ses preuves. Voyons ce que cla donne chrono en main.

 

Champion du Monde

Posée sur la piste, l’Alfa est un poil haute. Le guide ne remonte pas assez à cause du ressort. C’est bien moins visible que sur la Capri et ça ne me choque pas plus que cela. A l’usage, je n’ai détecté aucun problème de tenue de route lié à cette caractéristique. L’auto est très agréable à faire rouler.

 

Le train avant «tombe» pil-poil comme il faut par rapport au guide et il y a un léger, mais suffisant, débattement pour amortir les irrégularités de la piste. Le moteur est souple et accélère assez bien même avec la tension mini de 12v. Avec cette faible puissance, il y a un léger manque de vitesse de pointe sur ma grande ligne droite. Les vitesses de passages en courbe sont intéressantes. Les pneus font du bon boulot.

La voiture est simple à contrôler. Elle est saine, il n’y a pas de réaction brutale et le guide, dont l’angle de braquage est important, pardonne bien des excès d’optimisme. Après un premier run, j’ai juste desserré un peu les vis pour donner un léger «tilting», histoire d’avoir une auto encore un peu plus douce et moins sautillante sur les bosses. Rien à dire sur le reste. Pas de roue baladeuse, pas de couronne édentée, de fils coupé… Tout fonctionne bien dès la sortie de boite. Super.

 

Au fil des tours, je m’aperçois que les pneus gagnent en grip avec leur rodage. De plus, ils sont assez peu sensibles à l’encrassement et sont très réguliers en performance. J’augmente donc la cadence et les tours s’enchaînent de plus en plus vite pour mon plus grand plaisir. Au fil des boucles, les chronos tombent. Ils se figeront sur des valeurs très respectables pour une auto équipée de composants «basiques». 8.914 (12v), 8.665 (14v) et 8.561 (16v). On est au niveau des Gr.C Slot-It. En tous cas, l’Alfa SRC est devant les Fly Classic auxquelles elle ressemble beaucoup de part sa conception et ses composants.

Bien, les chronos sont une chose, le plus important est qu’ils sont obtenus sans grosse difficulté et de manière très régulière. Cela prouve les qualités de l’auto et sa facilité de conduite. Les sorties de piste sont très rares et toujours à cause d’une erreur du pilote. Pas de sorite «surprise» en ligne droite ou en virage du fait d’un défaut de conception. C’est extrêmement agréable.

 

Dites 33!

Vous l’aurez sans doute compris, cette nouvelle SRC me plait beaucoup. Elle est belle, rapide, agréable à utiliser, semble fiable, j’ai fait 300t sans aucun souci et il n’y a pas grand-chose à casser dessus. Cerise sur le gâteau, elle est proposée à un prix très compétitif par rapport à la concurrence. Que demander de plus?

 

 

 

 

 

 

 

Modèle

Marque : Slot Racing Compagny
Ref : SRC00701
Course : 6 Heures de Watkins Glen 1975
Equipage : Derek Bell - Henri Pescarolo
Coloris : Rouge et blanc 

 

Dimensions

Echelle : 1/32
Poids : 64gr
Empattement guide/axe ar : 87 mm
Largeur essieu ar : 60 mm
Poignée utilisée : 25 ohms
Meilleurs tours : 
8.914 tension 12v
8.665 tension 14v
8.561 tension 16v

 

Mécanique

Moteur : Mabuchi S Small can
Châssis : Plastique
Carrosserie : Plastique
Jantes : Plastique
Eclairage : Non
Digital : Adaptable

 

Tous les essais CRWeb sont réalisés sur le CROTT
Voir le circuit test

 

Vidéos:

Le son du flat 12 Alfa

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